Il s’agit ici de comprendre la différenciation des sexes en dehors d’une opposition binaire masculin versus féminin. En effet, les réflexions des chercheurs français, québécois, finlandais, allemands et hollandais ne questionnent pas l’identité sexuelle, la dominance masculine ou l’inégalité ; ils donnent à voir plutôt la manière dont chaque société particulière (d’Océanie, d’Amérique du Sud, d’Indonésie, d’Australie…) constitue la distinction de sexe et l’ordonne clairement comme, par exemple, dans son vocabulaire de parenté - qui est un sous système très démonstratif des relations sociales - et également dans ses activités cérémonielles et rituelles. L’approche comparative des analyses anthropologiques permet de montrer que la distinction de sexe s’exerce dans le cadre de relations établies.