« Cette politique rencontra un bon accueil populaire et eut des effets positifs, mais l'auteure en cerne clairement les limites. On voit le prix à payer pour cette pratique de la compassion. Les victimes doivent s'en remettre à la bienveillance de l'autorité, à des militaires qui n'ont pas de compétences particulières dans le domaine social. Les secourus deviennent des assujettis. Malheur à celui qui se plaint des conditions d'insalubrité de son nouveau logement, ou du trop grand éloignement de son lieu de travail. Le « dignificado » devient du coup un « ingrat », indigne de la sollicitude de ses protecteurs ; et le démantèlement des procédures habituelles du fonctionnement de l'appareil étatique accentue le phénomène de corruption.»
Extrait du compte rendu de Claude Dupont publié dans
L'Ours °439/juin 2014.