L'arbre nourricier en pays sahélien



L'arbre nourricier en pays sahélien

Anne Bergeret, Jesse C. Ribot



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https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1991_num_44_175_3406_t1_0315_0000_2
1 juil. 1991
 

" C'est donc ce cadre que sont analysées et classées les utilisations, alimentaires surtout (il y a en plus bien d'autres emplois, médecine, construction, ombrage, feu, etc), des différents arbres du terroir et de la brousse. On s'aperçoit que celles-ci sont en fait variées, et apportent des éléments nutritifs essentiels : vitamines, calcium et phosphore, fer, mais aussi proteïnes, et accessoirement calories. Les feuilles «de cueillette», notamment celles du baobab, les fruits (ceux du baobab ou «pain de singe», ceux du tamarinier, du jujubier, des ficus, etc), sont bien plus qu'un accompagnement ou qu'un condiment : le plat de sauce doit être aussi grand que le plat de mil, de maïs ou de riz, dont il est le complément indissociable. En fait par exemple, 30 à 52 % du calcium, 72 à 95 % des vitamines C viennent des produits de la cueillette. Enfin, l'arbre est pour les communautés rurales fournisseur d'énergie sous forme de bois de feu, mais l'aspect destructeur est ici très limité dans la mesure où l'on ramasse surtout du bois mort. "

Extrait du compte rendu publié par Christian Huetz de Lemps dans Les Cahiers d'Outre-mer, 175/Juil-Sept. 1991.

004130-02


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