|
Diffusion des sports et impérialisme anglo-saxonDe l'histoire événementielle à l'anthropologie
|
|
« Dans la lignée des sociologues Elias et Dunning, le sport est envisagé ici, non comme une continuité des jeux traditionnels, mais comme une rupture avec eux. Cette innovation, due à l'Angleterre du milieu du xviiie siècle, se caractérise par « une extraordinaire potentialité d'universalité en essaimant dans le monde entier » – essaimage dans lequel le fait colonial a joué un rôle déterminant (p. 4). Une analyse plus attentive montre pourtant que la répartition géographique des pratiques sportives est très inégale. Il s'agit donc de comprendre les raisons qui ont fait que tel ou tel sport a pu être accepté ou refusé dans tel ou tel pays, et d’expliquer les modifications que le contact avec un contexte culturel très différent, celui du pays d’accueil, a souvent entraîné. Pour ce faire, Sébastien Darbon mobilise les connaissances déjà produites, principalement des travaux historiques anglo-saxons.. »
- L'Homme. Revue française d'anthropologie Compte rendu de Catherine Tourre-Malen paru dans L'Homme 192(4), 2009, paragr. 86, version html. |
||