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Rap, techno, électro…Le musicien entre travail artistique et critique sociale
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Gradhiva. Revue d'anthropologie et de muséologie
« L'université française a mis (trop) longtemps à accepter la légitimité des recherches portant sur des musiques diversement qualifiées de "populaires, de masse, actuelles, amplifiées" ; on ne peut donc que se réjouir de voir publier des thèses qui leur ont été consacrées et devraient permettre d'insérer la réflexion française dans les débats suscités, depuis plusieurs décennies, par ces musiques en Europe et en Amérique. C'est sur cet arrière-plan qu'il convient d’apprécier l’ouvrage de Morgan Jouvenet, issu d’une thèse soutenue en 2003. L’auteur a choisi d’aborder le rap et les musiques électroniques sous l’angle de la production, en liant fort justement production artistique (des genres, de l’œuvre) et production industrielle et commerciale. Il commence donc par…»
- Denis-Constant Martin, Gradhiva. Revue d'anthropologie et de muséologie• Extrait de la notre critique établie par Denis-Constant Martin dans Gradhiva 6/2007, p. 126-127.
L'Homme. Revue française d'anthropologie
« Au fil de l'analyse, c'est toujours, fondamentalement, de la dialectique des rapports entre groupe et individu qu'il est question : d’un côté l’ancrage des artistes dans des contextes sociaux spécifiques, leur appartenance à une communauté de pairs, la nature résolument collective de leur création, l’adhésion à des conventions expressives partagées ; mais de l’autre côté, et dans le même temps, des prises de parole à la première personne, des défis, un désir obsessionnel de se différencier, la revendication d’une identité irréductible… ».
- Monique Jeudy-Ballini, L'Homme. Revue française d'anthropologie• Extrait du compte rendu de Monique Jeudy-Ballini paru dans L’Homme, 187-188/2008, [En ligne], mis en ligne le 16 décembre 2008.
Anthropologie et Sociétés
« Pour certains, le rap se limite au "malaise des banlieues" et les musiques électroniques sont synonymes de "tribus droguées de la techno". Tel n'est pas le cas de Morgan Jouvenet, ce sociologue qui refuse ce prêt-à-penser dans lequel des musiciens sont enchaînés aux visions par les phrases et aux phrases par des mots usés. Morgan Jouvenet n'est pas un DJ. Morgan Jouvenet n'est pas un MC. Morgan Jouvenet n'est pas un "haut-parleur". Mais à force de côtoyer des rappeurs et des électronistes, Jouvenet a adopté un langage,…»
- Mouloud Boukala, Anthropologie et Sociétés...suite
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Techniques & culture, n° 45/janv.-juin 2005 Apprendre la mer |