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Nous, on n'en parle pasLes vivants et les morts chez les Manouches
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« Cet ouvrage permet de s'initier aux méthodes de l’ethnologue, recueillant des témoignages dont certains peuvent apparaître d’une grande banalité, mais dans le même temps, ils montrent comment ce quotidien est porteur d’une conception du monde spécifique et qui a pu apparaître, du fait d’un rapport particulier au travail, dérangeante pour susciter un certain rejet.»
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L'Homme. Revue française d'anthropologie
« Williams pratique une anthropologie au plus haut point respectueuse de son objet, une anthropologie pudique, qui tire son efficace du travail d'intériorisation de l’expérience vécue. Il est question de traitement des morts, mais non de rites funéraires ; de l’identité manouche, mais non de problématique identitaire ; des relations entre les Manouche et les Gadjé, mais sans qu’arrivent au pas de charge les lourdes considerations dont on ne sait que trop qu’elles sont toutes faites et toutes prêtes ; du pentecôtisme […] mais sans discours sur la conversion ; des transformations inetrvenues dans la vie et les activités des Manouches au cours des deux dernières décennies…»
- L'Homme. Revue française d'anthropologie Extrait du compte rendu de Michel Izard paru dans L'Homme, vol.34(132)/1994, p.171-172.
« L'écriture " compréhensive " de Patrick Williams épouse, par son rythme, ses décalages et son inventivité, la complicité subtile du plus apparent et du plus caché, et nous restitue la cassure structurelle qui fait des Manouches ces gens du proche et du lointain, d’ici et d’ailleurs. Ni marginale, ni dominée, ni déviante, leur civilisation n’a cessé de se constituer au sein des sociétés occidentales comme circonstancielle et pure différence. En creux, en contrepoint, en silence.…»
Compte rendu non signé publié sur le site de Liens sociaux le 7 oct. 2010. |
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À l'opposé du renoncement Perplexités de la vie quotidienne hindoue |