Le jardin du casoar, la forêt des Kasua



Le jardin du casoar, la forêt des Kasua

Savoir-être et savoir-faire écologiques

Préface de Philippe Descola


:: Résumé    :: Sommaire    :: Critiques    :: Détails


Prologue : le mariage des Kasua et du casoar

Introduction : d'étranges mariages de la nature et/ou de la culture ? : la question est-elle pertinente ? Définition d’un nouveau cadre analytique

Première partie : À l’ombre de la canopée

Section 1 : Histoire de la configuration du cosmos forestier

Chapitre 1 : La géographie migratoire :
1) des individus en quête d’espace – 2) l’émergence des nouveaux clans kasua – 3) les sulamesi ou ceux qui vont en bas – Les premiers pas à pas vers le sud – 4) l’entrée en scène des derniers clans et la découverte de nouveaux écosystèmes – 5) les Kasua dans le nouveau paysage régional

Chapitre 2 : La géomorphogenèse mythique du territoire kasua
1) la morphogénèse mythique des grands paysages géologiques – 2) la métamorphose des paysages

Section 2 : Occupants et occupation du cosmos forestier

Chapitre 3 : Les plantes
1) les « i » (les arbres) – 2) les meï (les lianes) – 3) les selase et les talo (les pandanus sauvages et les palmiers) – 4) les kesea et les kobo (les fougères et les herbacées) – 5) les ma:ne (les palmiers sagoutiers)

Chapitre 4 : Les animaux
1) les abele (les mammifères et les casoars) – 2) les anema : (les oiseaux) – 3) les wakalo (les reptiles sauriens) – 4) les swi (les serpents, les anguilles et vers de terre) – 5) les keï (les amphibiens) – 6) les ewalo (les poissons et écrevisses)

Chapitre 5 : Olo e tolu : « ceux du bas ont lieu/sont là », les kasua
1) les maya (les clans) – 2) le cycle d’échanges matrimoniaux entre les résidences claniques – 3) le cycle d’échanges de morts entre résidences claniques – 4) le cycle de non échange des morts entre ennemis

Chapitre 6 : Wabele e tolu : "les vers de terre ont lieu, sont là", les esprits
1) les sosu – 2) les isanese – 3) les gulu hon

Deuxième partie : Le jeu de l’ombre et de la lumière

Chapitre 7 : Quand les Kasua doivent tout aux esprits
1) les sosu – 2) les isanese

Chapitre 8 : Kasua ou casoar, casoar ou Kasua ? L’ambivalence ontologique
1) l’intervention des esprits dans le monde visible – 2) l’intervention des hommes dans le monde invisible

Troisième partie : Le maintien d’un équilibre délicat

Chapitre 9 : Quoi/qui manger, comment manger ; avec quoi/qui parler, comment parler ; où évoluer, comment évoluer : la découverte de la double identité humaine et forestière
1) la prime enfance – 2) apprendre quoi/qui manger, quoi parler comment parler, où évoluer comment évoluer

Chapitre 10 : Quoi/qui tuer, comment tuer ou la gestion des modes de prélèvement sur le cosmos forestier
1) quand le prélèvement des ressources forestières associe les deux parents, et au-delà, les deux sexes – 2) quand le prélèvement des ressources forestières dissocie les deux parents, et au-delà, les deux sexes

Chapitre 11 : quoi/qui reproduire, comment reproduire ou la gestion initiatique de la régénération de l’humanité et du cosmos. Prélude et préalable au rituel initiatique : olo bapo, le mariage des Kasua avec le casoar
1) la waya tolu, le premier stade initiatique – 2) la tala tolu, le second stade initiatique

Conclusion : Quoi/qui savoir, comment savoir ? Une épistémologie des savoirs et savoir-faire écologiques subtiles du cosmos forestier

1) le rôle des rêves dans l’acquisition des connaissances et de la reconnaissance des êtres forestiers – 2) le rôle des rêves dans la pérennisation du savoir écologique kasua et des relations qu’il appréhende

Épilogue : Quand savoir être kasua est une manière complexe d’être au monde



Autres titres dans...

la collection :