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« Le rap, ça vient d'ici ! »Musiques, pouvoir et identités dans le Gabon contemporain
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Cahiers d'ethnomusicologie, 31/2018
12 déc. 2018
[…] l'étude d’Alice Aterianus-Owanga propose une foule d’informations et d’hypothèses analytiques qui permettent de découvrir le rap gabonais et son évolution, de mieux comprendre une situation dans laquelle rap et politique sont étroitement enchevêtrés mais où les rapports entre les artistes et le pouvoir sont profondément ambigus. Les rappeurs se répartissent entre défenseurs des déshérités et avocats des privilégiés ; une même équivoque préside à leurs relations au terroir gabonais et aux influences étrangères. Dans ce second cas, l’intérêt esthétique de l’ambiguïté est qu’elle pousse parfois à des mélanges innovants et intéressants.[…] l’étude d’Alice Aterianus-Owanga propose une foule d’informations et d’hypothèses analytiques qui permettent de découvrir le rap gabonais et son évolution, de mieux comprendre une situation dans laquelle rap et politique sont étroitement enchevêtrés mais où les rapports entre les artistes et le pouvoir sont profondément ambigus. Les rappeurs se répartissent entre défenseurs des déshérités et avocats des privilégiés ; une même équivoque préside à leurs relations au terroir gabonais et aux influences étrangères. Dans ce second cas, l’intérêt esthétique de l’ambiguïté est qu’elle pousse parfois à des mélanges innovants et intéressants.»
- Cahiers d'ethnomusicologie, 31/2018 Compte rendu publié par Denis-Constant Martin dans les Cahiers d'ethnomusicologie, 18 décembre 2018.
Volume!
1 juil. 2020
« Même si l'ouvrage d'Aterianus-Owanga porte sur un contexte national particulier, il crée un modèle important pour les chercheurs qui enquêtent sur les musiques populaires et les rapports sociaux de pouvoir. Lorsqu’il s’agit des musiques populaires, qui sont souvent méprisées sur le plan esthétique, et en particulier lorsqu’il s’agit des musiques hip-hop, qui font face aux dominations de classe et de race, les travaux universitaires peuvent être tentés d’appréhender les artistes concernés sous les angles de la domination et de la victimisation.»
- Volume! Extrait du compte rendu de Emily Shuman publié dans Volume! 2020/2 (17:2)
Cahiers d'études africaines
15 juin 2020
« […] l'étude d'Alice Aterianus-Owanga montre comment la recherche d'une africanité ou d’une forme d’authenticité africaine s’inscrit dans la lignée de la musique moderne post-indépendance, et comment elle trouve des expressions nouvelles dans les mouvements hip hop contemporains, allant de recherches initiatiques personnelles à des réflexions autour de l’africanité et du panafricanisme s’inscrivant dans des réseaux transnationaux africains, européens voire nord-américains, ou même (pour certains) dans une démarche afro-centriste et dans la revendication d’une identité kémite. »
Extrait du compte rendu de Alice Degorce publié dans Cahiers d'études africaines
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Cosmos, magie et politique La musique ancienne de la Chine et du Japon |